Natha-Yoga.com
Centre de Formations à distance
Agréé Fédération Française des
Ecoles de Yoga
Centre de formation du
Natha-Yoga
ouvert
depuis 1984
Formations à distance créées en 2002
Centre de Formations de Natha-Yoga
501 rue de la Roubine
Cazan
13116 Vernègues
Permanences téléphoniques 06 49 93 67 83
du Lundi au Jeudi de 8h30 à 16h
Mudrâ et bandha du Yoga
Le
hatha-yoga comporte plusieurs parties correspondant à des techniques et
une façon de gérer l’énergie ainsi que mental différentes. La
classification en « niveau » va du plus grossier au subtil, du corps à
la pensée. Celle-ci n’exprime pas une chronologie rigide car ces
différents niveaux s’interpénètrent et se complètent. Chaque niveau peut se
subdiviser en sous niveaux selon les écoles. Pour le yoga tantrique
une des classifications la plus usuelle est la suivante :
1)
Asana : la posture du corps – 2) Prânâyâma : la science du souffle –
3)
Mudrâ/bandha : les gestes et contractions – 4)
Prathiahara : le retrait des sens (avec toute les visualisations
et les concentrations concernant la structure énergétique dont les
chakra) – 5) Dharana : la concentration – 6)
Dhyana : la méditation – 7) Samadhi : états
supérieurs de la conscience et de l’énergie (définition frileuse d’un
état non descriptible, que d’autres nomment « état de sagesse »,
« nirvana », etc.).
Mudrâ et bandha sont donc le troisième niveau. Mudrâ signifie
« gestes », « sceaux » et bandha « contractions ». Les appellations sont
souvent aléatoires, un terme peut parfois remplacer l’autre. Les
postures concernent principalement le corps et la circulation de
l’énergie dans le corps. Le prânâyâma concerne le corps par son travail
sur la respiration mais également l’énergie et la pensée grâce aux liens
étroits entre respiration, énergie et mental. Les mudrâ/bandha
concernent essentiellement la structure énergétique et dans cette
structure certains points cruciaux par les quels circulent plus ou moins
bien l’énergie ou par les quels elle peut se disperser. Citons entre
autres : les mains, l’anus, le rectum, le sexe, le ventre, la gorge, la
langue, la bouche, le nez, les yeux, les sourcils, les oreilles… Ils
sont donc autant des techniques d’appoint dans les postures, la
respiration la concentration ou la méditation, que des techniques
autonomes et plénières quand elles sont pratiqués
isolément, dans ce contexte leur finalité est d’exacerber l’énergie et
de stabiliser le mental. Réciproquement les
mudra/bandha incluent une attitude du corps, des respiration et
de la
concentration.
Les mudrâ des mains (pointez les images pour avoir le nom).
Les mains sont un « terminal » complexe et en relation étroite avec le corps, l’énergie et la pensée, ne parle-t-on pas avec les mains ? Dans la respiration ou la concentration les gestes des mains changent les trajets des énergies et ont une incidence réelle sur le mental.
Certains mudrâ des mains stimulent les énergies de la terre, d’autres de l’eau ou du vent, etc. dans la structure énergétique.
Les mudrâ des yeux.
Selon que les
yeux sont convergents ou pas, qu’ils sont placés sur le bout du nez, le
point entre les yeux ou le point inter sourcilier, les incidences sur
les énergies et les chakra (par exemple) sont différentes.
Les mudrâ de l’anus et du rectum.
Il s’agit de
mula bandha mudrâ pour l’anus et d’ashvini
mudrâ pour le rectum correspondant aux adhara
muladhara et gudadhara,
l’un et l’autre étant des lieux de puissance et de fuite énergétique
très importants. Nous ne mettons pas de photos !...
Les mudrâ de la langue.
Les trois
principaux sont khechari mudrâ quand on
retourne la langue à l’intérieur de la bouche, qu’elle touche la partie
molle du palais et que sa pointe est recourbée pour toucher l’espace.
Jhiva bandha quant la langue appuie sur le
palais ainsi que sa point à la racine des dents du haut ou quand elle
est entre les dents. Kaki mudrâ quant la langue prend la forme d’un
tuyau allongé, qu’elle soit à l’intérieur de la bouche ou sortie.
Le mudrâ communs à l’ensemble des techniques.
Certains
mudrâ se retrouvent systématiquement dans les postures, la respiration
ou la concentrations. Ce sont
mula bandha mudrâ,
ashvini mudrâ, uddyana bandha mudrâ
(la contraction du ventre), jalahandhara
bandha mudrâ (la contraction de la gorge),
jhiva bandha mudrâ (les mudrâ de la langue),
drishti mudrâ (les mudrâ des yeux).
Mudrâ comme techniques autonomes.
Ils sont
nombreux, citons par exemple, maha bandha mudrâ,
agni mudra, ganesha mudrâ,
jyoti mudrâ, yoni
mudrâ, shiva prana
mudrâ, (voir la rubrique « technique du mois » « Janvier 2005 ») etc.
chacun essayant de titiller et d’éveiller l’énergie à sa façon.
Christian Tikhomiroff
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